Dernier jour de l'ultimatum, et toujours personne ...
Возле захваченного здания Донецкой ОГА пророссийски настроенные активисты укрепили баррикады из шин и колючей проволоки. Сегодня истекают 48 часов, которые глава МВД Аваков дал сепаратистам, чтобы те освободили захваченные государственные здания
Les séparatistes attendent à Donetsk l'hypothétique assaut qui entraînerait l'intervention tant espérée du pays "frère". Voici un poème de Constantin Cavafy (1863-1933) pour occuper leur attente :
En attendant les Barbares
Qu'attendons-nous, rassemblés sur l'agora ?
On dit que les Barbares seront là aujourd'hui.
Pourquoi cette léthargie, au Sénat ? Pourquoi les sénateurs restent-ils sans légiférer ?
Parce que les Barbares seront là aujourd'hui. À quoi bon faire des lois à présent ? Ce sont les Barbares qui bientôt les feront.
Pourquoi nos habiles rhéteurs ne viennent-ils pas à l'ordinaire prononcer leurs discours et dire leurs mots ?
Parce que les Barbares seront là aujourd'hui et que l'éloquence et les harangues les ennuient.
Pourquoi ce trouble, cette subite inquiétude ? Comme les visages sont graves ! Pourquoi places et rues si vite désertées ? Pourquoi chacun repart-il chez lui le visage soucieux ?
Parce que la nuit est tombée et que les Barbares ne sont pas venus et certains qui arrivent des frontières disent qu'il n'y a plus de Barbares.
Mais alors, qu'allons-nous devenir sans les Barbares ? Ces gens étaient pour nous une sorte de solution.