Les vérités de Rossia 24
Nona s'est tue, les terroristes sont allés dormir. Ponomariev, à son habitude, a semé la panique, il n'y a pas eu d'assaut sur Slaviansk pour la bonne raison que l'OAT (opération anti-terroriste) n'a pas pour but de tuer des ukrainiens.
Il n'y a plus de tweets maintenant que tout s'est calmé, et je regarde Rossia 24 (je me force, je me dis que peut-être un jour j'y entendrai autre chose que des mensonges) : le correspondant basé à Slaviansk, raconte, en temps réel, qu'un obus vient de tomber à 200 mètres de leur équipe et qu'il est impossible pour l'instant de compter les morts, mais qu'il y en a. Les habitants de Slaviansk qui se taisent sur les réseaux sociaux sont donc devenus sourds ou ne regardent pas les télés russes.
Kadyrov raconte qu'il y a en tout et pour tout 14 tchétchènes en Ukraine de l'Est, et si on en a vu plus, qu'il faut se faire soigner.
Un terroriste de Lougansk, qui veut garder l'anonymat, raconte que, dans son camp, il y a eu 6 morts depuis le début des combats et chez les ukrainiens 200 en une seule journée. Il affirme que des afro-américains combattent aux côtés de l'armée ukrainienne. Que la Garde Nationale est composée de fascistes de Secteur Droit.
Borodaï, le pseudo premier ministre de la république machin, déclare que la population civile est la cible exclusive des Ukrainiens.
C'est gavant, j'éteins. Demain, j'espère pouvoir vous dire où sont les enfants évacués de Slaviansk : le camp Artek de Crimée a refusé de les héberger. Le sanatorium de Foros aussi. Il paraït qu'on essaie de les dispatcher ailleurs ...