Je vous présente Ekaterina Parkhomenko
Сепаратистка пользовалась тушью, украденной с места катастрофы Boeing-777.
Cette sympathique jeune femme, qui habite à Torez (oblast de Donetsk), utilise Instagram pour raconter son quotidien et y poster des photos. Et quand il lui arrive quelque chose d'intéressant, elle aime partager. Elle est très contente d'avoir depuis quelques jours, pour se maquiller les yeux, un mascara de fabrication étrangère. C'est un produit de maquillage hollandais. Il semble lui donner toute satisfaction. Voici la photo :
Regardons de plus près les commentaires qui l'accompagnent :
Zolotosya (c'est son surnom) : "Ce mascara vient d'Amsterdam, ou plutôt d'un champ, vous comprenez ce que je veux dire."
Anastasiia : "Putain, mais tu l'as trouvé où ?"
Zolotosya : "Un type que je connais l'a fauché et me l'a donné. Disons-le comme ça."
Pirinas : "Tu plaisantes ?"
Anastasiia : "Quelle horreur, moi je ne l'aurais pas utilisé ...))"
Zolotosya @ Pirinas: "Non, il y a beaucoup de choses qu'on a récupérées, depuis des pinces à épiler jusqu'à des vêtements."
Katyblkaty : "Tu n'arrêteras pas de m'étonner ))"
D'autres échanges ? les voici :
Zolotosya @dragon spyro : "En fait, je suis une séparatiste et, à cause des évènement récents, tout ce qui est ukrainien me fait vomir et me fout en colère."
Annahurma : "Encore heureux que vous ne mangiez pas les restes de leurs repas ou ce que vous pourriez y trouver encore ..."
Die bienemaja : "Vous êtes folle ou quoi ?"
Zolotosya @die bienemaja : "Non."
Zolotosya @annahurma : "Tu veux que je t'envoie leur bouffe, leurs slips et leurs excréments ?"
Evgenii 5551 @Zolotosya : "Vous êtes une merde absolue !!!"
(Pour compléter, les parents des victimes se plaignent auprès des médias : quand ils appellent le n° de portable de leurs disparus, des voix inconnues répondent. Des habitants de Torez et de Sniéjnoïe ont vu apparaître sur les marchés de leur ville des objets et des bagages appartenant aux victimes. Des tentatives ont été faites de retirer de l'argent avec les cartes de crédit, avant que les banques ne les annulent. Les lieux de la catastrophe sont, paraît-il, étroitement gardés, mais chaque nuit des gens viennent s'emparer de débris pour ensuite les vendre au poids du métal.)