Nouvelles en vrac
Commençons par un démenti : L'attaché de presse de Porochenko ne confirme pas l'information concernant la phrase que Poutine aurait prononcée ("Si je veux, je prends Kiev, Varsovie, etc ... en deux jours") et que le Président ukrainien aurait répétée à Manuel Barroso. Le Kremlin avait été outragé qu'on ait pu prêter de tels propos au président russe et l'avait fait savoir. Donc Kiev a démenti ...
Continuons par un avertissement : Le CICR rappelle que, de même qu'il n'a pu vérifier le 1er et le 2ème convoi humanitaire, il ne participera pas davantage à l'accompagnement du 3ème qui s'apprête à entrer illégalement sur le territoire ukrainien. Quel courage de la part de la Croix Rouge de sermonner avec tant de fermeté la Russie !
http://censor.net.ua/news/303293/krasnyyi_krest_otkazalsya_soprovojdat_tretiyi_gumkonvoyi_putina
Passons aux choses sérieuses : Encore un coup d’état en Novorussia ! Le lieutenant-général Korsoun, ministre de la Défense de Novorussia pendant deux jours a été renversé ! C’est Sergueï Pétrovsky (alias Khmoury, alias Mauvais Soldat) vice-ministre de la défense de la république machin (Donetsk) qui l’annonce. Comment, vous ne saviez pas que ce Korsoun avait pris le pouvoir le 16 septembre ? La vie des araignées dans un bocal ne vous intéresse pas ? C’est pourtant encore mieux que Tintin chez les Picaros. Bref, le Korsoun en question, dont personne n’a jamais vu le visage, à se demander s'il existe seulement, a été arrêté au cours d’une opération spéciale minutieusement planifiée par le général-major Bezler. Attendez, ce n’est pas la signature de ce même Bezler qui figure en premier sur le document qui nommait Korsoun ministre de la défense de Novorussia deux jours avant ? Ben, si.
http://www.szona.org/новоросия-пауки/
En parlant d'arrestation, voici un intéressant point de vue de Khodorkovsky sur l'interpellation d'Evtouchenkov :
"D'après ce que je crois comprendre, cela vient de Setchine, le président de Rosneft, dont l'appétit va grandissant, mais Poutine a perdu le contrôle sur lui, trop occupé qu'il est à ses grandes manoeuvres à l'extérieur du pays. Cela ne pouvait pas tomber à un plus mauvais moment et ne correspond à aucune raison politique, à la différence de l'affaire Ioukos. Ce raid purement financier semble marquer un recul du pouvoir de Poutine."