N'y voyez aucune ironie ...
Un groupe de 4 officiels est venu de Russie pour assister au dépouillement des votes à Edimbourg. L’un d’eux, Igor Borissov, est très critique : « Ce référendum n’obéit pas aux normes internationales en vigueur. Le hangar où l’on compte les bulletins fait à peu près 100 mètres sur 300 et les observateurs doivent se tenir sur le périmètre. Comment voulez-vous qu’ils vérifient à cette distance si quelqu’un ne rajoute pas des bulletins au moment du comptage ? S’il y a des falsifications, comment peuvent-ils s’en apercevoir? Les Britanniques, devant nos protestations, nous ont répondu qu’on a toujours voté ainsi au Royaume-Uni, ce qui n’est pas une justification puisque les élections dans leur pays n’ont jamais obéi aux normes internationales. » Son indignation est justifiée : quel crédit accorder à un référendum sans hommes armés et masqués, sans assassinats et sans bourrage d’urnes ?
http://ria.ru/world/20140919/1024703912.html
Au Donbabwe, ils sont extrèmement déçus du résultat, ils y croyaient tellement, à la République Populaire d'Ecosse !
On commence à avoir une petite idée du fonctionnement futur de la Novorussia. Un système monétaire se met peu à peu en place et voici à quoi vont ressembler leurs billets :
Les premiers chéquiers ont fait leur apparition :
Quelle sera la religion d'état de la Novorussia ? Un indice :
"Jihad orthodoxe"
Quittons la paisible et souriante Novorussia qui attend le retour de ses dirigeants pour savoir quelles seront ses nouvelles frontières (puisque c'était, semble-t-il, la raison du thé dansant organisé à Minsk) et voyons ce qui se passe chez le grand voisin. Hier, il n'a pas chômé : en une seule journée, il s'est emparé d'un bâteau de pêche lituanien dans les eaux internationales au large de Mourmansk, a violé l'espace aérien suédois et frôlé celui de l'Ecosse avec obstination jusqu'à ce que l'aviation britannique le prenne en chasse.
En pleine banqueroute, l’Eurasia cesse son activité !
Il s’agit d’une populaire chaine de restaurants de cuisine asiatique, son propriétaire, Alexeï Foursov, a bien des sushis : il a dû fermer ses 25 restaurants à Moscou et à Saint Petersbourg à cause des sanctions russes contre les Russes : plus de saumon !
Terminons sur une note souriante : elle lui va à merveille !