Après l’enfant crucifié de Slavyansk ...
... le gamin cible vivante de Krasny Liman.
Le 2 novembre, la chaîne NTV fait à nouveau pleurer dans les chaumières russes :
http://www.ntv.ru/novosti/1258211/
"La Garde Nationale, après l'avoir drogué, a introduit au moyen d'une seringue un émetteur miniature dans le corps d'un enfant de 12 ans et l'a contraint à se rendre vers les positions des séparatistes. Une fois parvenu là-bas, sa géolocalisation aurait permis d'ajuster les tirs de l'artillerie ukrainienne. Le pauvre petit Stas n'avait pas le choix : on avait battu devant lui ses parents et ils auraient été exécutés s'il n'obéissait pas."
Le journaliste, terriblement ému : "Il est sauvé, les insurgés s'occupent de lui, des psychologues s'affairent et tentent de lui faire retrouver la mémoire après le traumatisme terrible qu'il a subi. Hélas, bien peu de chances de retrouver ses parents, les Ukrainiens ont dû les avoir déjà exécutés."
Le 12 octobre la famille Petrov de Krasny Liman signalait la fugue de leur fils Stas. La milice ukrainienne a mis en ligne l'avis de recherche le 30 octobre.
http://mvs.gov.ua/mvs/control/investigation/card/missedPerson?ID=533269
Le père de Stas : "Notre fils souffre d'une légère déficience intellectuelle, il fait souvent des fugues et est un peu mythomane. C'est lui qu'on voit dans ce reportage russe. Mais personne ne nous a battus, nous sommes bien vivants. On a contacté la chaîne pour demander qu'on nous le ramène. Mais il paraît qu'il faut qu'on y aille nous-mêmes avec nos passeports. Cela peut-être dangereux pour nous, mais en même temps on n'a pas le choix : on nous dit qu'il va peut-être être emmené en Russie pour être soigné..."