La conjuration des imbéciles
Entre le 20 et le 25 avril, afin de permettre à la bande d'ivrognes, de marginaux et d'oligophrènes qui occupent le Donbass d'arroser comme il se doit la fête de la Victoire, la Russie leur a envoyé 80 wagons et 20 camions remplis de munitions. Ce qui explique l'intensification des combats de ces derniers jours : les terroristes ont ouvert leurs paquets-cadeaux pour voir s'ils marchaient.
A Donetsk, les blindés russes et autres engins de mort sont concentrés dans les cours d’écoles et près des jardins d’enfants.
https://www.youtube.com/watchv=7dM1F2n9JbU&feature=youtu.be
Les terroristes, qui n'alignent pas trois mots en russe sans les farcir de grossièretés et qui sont incapables de les écrire sans faire de fautes d’orthographe, corrigent désormais les panneaux indicateurs à l’entrée de Donetsk et de Lougansk : ils enlèvent le signe mou, présent dans le graphie ukrainienne, pour les russiser. Selon l’initiateur de ce terrorisme linguistique, un « commandant », nom de code Khorochy (l’homme de bien) : « cette action, bliad’, est dédiée au 70ème anniversaire, iob tvaiou, de la victoire sur le fascisme et elle permet en plus, na khouï, de donner une leçon gratuite de langue russe. »
Lougansk avant et après la "réforme" :
Bronislaw Komorowski : « Le 9 mai, sur la Place Rouge, défileront les forces armées qui, sous les yeux du monde entier, ont agressé notre voisine l’Ukraine. »
Alexei Pouchkov : « Le président polonais devrait savoir que la Pologne n’existe encore que parce que 500.000 soviétiques ont donné leur vie pour la libérer. » Hélène, une de mes parentes, fuyant Varsovie en 1939 pour échapper à l’avancée d’Hitler, partit vers l’est, tomba aux mains de l’Armée Rouge et fut immédiatement déportée dans la vallée de la Ferghana, en Ouzbekistan. Six ans de travaux forcés. Mais bien sûr, Pouchkov ne songe pas, en prononçant cette phrase, aux deux années d’amitié hitlero-stalinienne, le diable l’en garde, qui virent entre autre l'exécution à Katyn de 25.000 détenus polonais, dont 15.000 officiers. Comme il oublie l’été 44, quand les Soviétiques ont patiemment attendu de l’autre côté de la Vistule que les insurgés de Varsovie tombent sous les balles allemandes et que la ville soit rasée avant d’intervenir. En janvier 45. Alors oui, merci à l'armée soviétique sans laquelle la Pologne ne serait plus !
http://www.gazeta.ru/politics/news/2015/05/03/n_7164193.shtml
Quoi de neuf sur le front du ruban de Saint Georges, dont la fabrication a redonné vie aux usines textiles, désormais le seul secteur économique en pointe ? Il est partout, dans les rayons des supermarchés, sur les uniformes des écoliers et les blouses d'infirmières. On le distribue dans la rue et dans les églises. Ne pas le porter n'est pas encore puni, mais on se fait remarquer ...
On se demande quand la Russie va toucher le fond :
L'ascenseur est à nous !