L'enfant crucifié de Slaviansk
Hier, sur la chaîne russe Piervy Kanal, Galina Pychnyak, une habitante de Slaviansk actuellement dans un camp de réfugiés de l'oblast de Rostov (Russie), originaire d'Ukraine de l'ouest, mère de 4 enfants, raconte ce qu'elle a vu il y a une semaine quand l'armée ukrainienne est entrée à Slaviansk. La video est ici : http://www.1tv.ru/news/world/262978
Voici la traduction du début : "Centre ville, place Lénine, le seul endroit où on peut rassembler des gens. Il n'y a que des femmes, parce qu'il n'y a plus d'hommes. Des femmes, des jeunes filles, des vieux. Cela s'appelle une exécution publique. Ils ont pris un garçonnet de 3 ans, un tout petit, avec sa petite culotte et son tee-shirt et, comme Jésus, ils l'ont crucifié sur le panneau des annonces municipales. L'un enfonçait les clous, deux autres le tenaient. Sous les yeux de sa maman. Ils maintenaient la maman et la maman regardait son enfant se vider de son sang. Des cris. Des hurlements. En plus, ils ont lacéré le petit pour qu'il souffre davantage. C'était insoutenable, les gens s'évanouissaient. Après une heure et demie de tortures, quand l'enfant est mort, ils ont attaché la mère évanouie aux chenilles d'un tank et ils ont fait 3 fois le tour de la place. Son périmètre fait un kilomètre."
Vladimir Golychev : http://dekarmi.livejournal.com/1682649.html a mené son enquête :
"Cette pseudo-réfugiée nous raconte une histoire que les amateurs de Games of Thrones se souviendront avoir entendue de la bouche de Daenerys Targaryen dans la 4ème saison."
"Trois jours avant la diffusion du reportage, Alexandre Douguine a mis sur sa page facebook une histoire approchante, c'est un couple de Slaviansk qu'on avait accroché à un tank et c'est leur enfant de 6 ans qui avait été crucifié sur un panneau d'affichage."
Alexeï Navalny propose de citer en justice les auteurs du texte qu'a interprété pour les caméras cette "réfugiée" :
"Ces journalistes sont des malades pour avoir inventé une telle histoire, ce sont de véritables dangers pour la société et ce mensonge relève du droit pénal."