Images d'une Russie qui n'est plus à genoux ...

Déclaration aujourd'hui de Vladimir Poutine : "L'Amérique veut soumettre la Russie, mais jamais de toute notre histoire personne n'y est parvenu."

"Ça, c'était un peu offensant ..." (250 ans de joug tatar, tout de même !)

Petit voyage en images dans le quotidien de ce "Monde Russe", "jamais vaincu" et prêt à défendre son modèle de société :

 

 

 

 

L'image suivante ne représente pas le Mistral, mais illustre l'expression "larguer les amarres" :

La Russie occupe la première place dans le monde par le nombre de policiers pour 100.000 habitants :

24 NOVEMBRE 2013

Pendant la nuit, le Parti des Régions a fait installer une scène sur la place Mikhaïlovskaïa afin d'en faire une base pour ses titouchkis. A midi, un cortège d'étudiants part du monument à Tarass Chevtchenko en direction de la place de l'Europe. La manifestation réunit 23.000 personnes, selon la police, mais les organisateurs affirment que leur objectif de 100. 000 participants est atteint. 

"Ianoukovitch dégage ! Nous ne sommes pas l'URSS, nous sommes l'Union européenne". Depuis sa prison, Ioulia Timochenko appelle à accentuer la pression sur le gouvernement avant le sommet du Partenariat oriental de l'UE à Vilnius les 28 et 29 novembre, au cours duquel l'accord avec l'Ukraine devait être initialement signé. "Aujourd'hui, nous avons un objectif très précis : contraindre Viktor Ianoukovitch à revenir sur sa décision humiliante" de ne pas signer, déclare-t-elle. 

Après la manifestation autorisée, des centaines de manifestants tentent de prendre d'assaut le siège du gouvernement au centre de la capitale mais ils sont repoussés par la police à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Des leaders de l'opposition essaient alors de calmer ces manifestants qui s'en prennent à la police et crient "Révolution !", avant d'être repoussés par la police qui les charge, tandis qu'un autre groupe de manifestants se rassemble devant le bâtiment de l'administration présidentielle.

http://www.youtube.com/watch?v=SdraYXllEwA

http://www.youtube.com/watch?v=kdJ1Ye0o1-s

Comments

[Hicetnunc1]

Un dessin animé soviétique de Bardine de 1983 contre la guerre. Il avait été alors jugé trop pacifiste par le Goskino. Il est terriblement actuel :

https://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_925891461&feature=iv&src_vid=Ltn7B6121I0&v=RhizUghtO_U

[Hicetnunc1]

Gros problèmes aujourd'hui : pluie de cookies poutiniens, je les efface, ils reviennent immédiatement. Ils bloquent mes tentatives d'accéder au blog. Quand j'y parviens, impossible de m'identifier pour pouvoir rédiger. Le pauvre type qui gagne sa vie à me bombarder a dû se coucher (il est presque 2 heures du matin à Saint Petersbourg) et j'ai enfin réussi à me connecter. Je vais en profiter pour écrire mon billet du 25 novembre. Souhaitez-moi bonne chance !

[Daniel Vyshyvany]

«La terre outragée» - lundi 24 novembre à 20h50

sur ARTE

Un film de Michale Boganim avec Olga Kurylenko, Andrzej Chyra, Ilya Iosifov et Sergey Strelnikov.



Pripiat, le 26 avril 1986. Anya et Piotr foncent à leurs noces à bord d’un side-car. Non loin de là, Alexei, ingénieur à la centrale, savoure cette journée de repos en compagnie de son fils Valery, tandis que Nikolai, le garde-forestier, entame sa tournée. Bientôt, une pluie noire s’abat sur la ville et les corps enflés de poissons morts remontent à la surface de la rivière. Piotr, réquisitionné pour éteindre un incendie, quitte les festivités…

Pripiat, dix ans plus tard. Alors que Valery part sur les traces de son passé, Nikolai continue de cultiver la terre empoisonnée et Anya, désormais guide touristique dans la "zone interdite", revit quotidiennement la tragédie qui lui a enlevé son époux…



Stigmates



Issue du documentaire (Odessa… Odessa !, tourné en Ukraine), Michale Boganim a choisi la fiction pour évoquer les stigmates de l’apocalypse nucléaire. Maintenant la catastrophe hors champ, elle s’attache aux trajectoires intimes de trois habitants de Pripiat, commune la plus proche de Tchernobyl, qui fut évacuée. Aux instantanés de bonheur tranquille succède l’incertitude des jours suivant l’accident. Conscient de l’extrême gravité de la situation mais contraint au silence, Alexei distribue autour de lui des parapluies, dérisoires remparts face au mensonge d’État et au mal invisible qui se répand dans les cœurs et les corps des sacrifiés. Capturant des images désenchantées de la zone contaminée – "Le passé est un pays étranger qui ne me quitte pas", confesse Anya, campée par l’éblouissante Olga Kurylenko –, la réalisatrice franco-israélienne signe une œuvre singulière et bouleversante sur l’impossibilité de l’exil et de l’oubli.

[Krispoluk]

Ques aco ? Explicite Carine, car là, j'y perd mon latin ???

[Carine]

Kris et Benoît

Traduction de l'intéressé :

« Ils croient en l’UE et en l’OTAN comme les pingouins au discours du Bourget » ^^