La violence des supporters à Odessa

Quand je consulte les sites d'information et que je découvre  (comme sur cette capture d'écran) les évènements de la soirée qui se déroulent à Konstantinovka, à Marioupol, à Lougansk ou à Donetsk, le découragement me gagne. Je ne supporte plus les mots armes lourdes, coups de feu, lance-grenades, explosions, cocktails molotov ... Je croyais que des journées de deuil avaient été décrétées ? La tragédie qu'Odessa a vécue hier est considérée par les prorusses comme la preuve de la violence des partisans d'une Ukraine unie et par ceux-ci comme un crime de plus des terroristes à la solde de Moscou. Mais pourquoi personne ne parle-t-il des supporters de foot qui se rendaient ce jour-là à un match et portaient, à leur habitude, les couleurs du drapeau ukrainien et des gourdins pour faire "le baston"? Comme tous les autres connards du monde entier qui n'aiment dans le foot que l'occasion de jouer à la guerre, ils ont répliqué avec violence aux provocations des prorusses, sous les regards effrayés et découragés de ceux qui marchaient paisiblement pour manifester leur attachement à l'Ukraine. Après, ce fut l'enchaînement, puis l'incendie. Qui l'a allumé ? Je l'ignore. Peut-être bien ces supporters, vu leur niveau d'intelligence ... Ils portaient les couleurs bleu et jaune de l'Ukraine. Cela suffirait à discréditer les tenants d'une Ukraine unitaire ? Pour Moscou, oui. Ainsi que pour le lobby prorusse qui se déchaîne sur les réseaux sociaux et les forums. 

Avec de tels imbéciles, Moscou n'a même pas besoin d'envoyer l'armée !

Comments

[tarkan]

Bonjour;



Il apparait de plus en plus que ce drame est le fruit d'une querelle d'abruti qui n'a rien à voir (ou si peu) avec la situation actuelle.

A Lugansk, des check point à l'entrée de la ville ont été installé par des séparatistes, dont le chef a décrété la mobilisation générale...



Ce que Iatséniouk a dit ce week end (modifications de la Constitution pour la langue russe et l'autonomie), il aurait du le dire il y a bien longtemps pour couper l'hervbe sous le pieds de tous ces excités.



Maintenant, j'ai bien peur que ce soit trop tars et que l'on ait passé le point de non retour. A Donetsk et Lugansk, l'approvisionnement de médicaments commence à faire défaut, renforçant ainsi le sentiment anti-Kiev...